Excroissances cutanées

Un acrochordon, aussi appelé « molluscum pendulum », est une petite excroissance cutanée bénigne. Il se présente sous la forme d’un petit bourgeon mou, de couleur chair ou légèrement plus foncée.

Les acrochordons ne sont pas douloureux et n’évoluent pas vers une forme cancéreuse. En revanche, ils peuvent devenir gênants, inesthétiques ou s’irriter au contact des vêtements et des bijoux.

Très fréquents, surtout après 40 ans, ils concernent aussi bien les hommes que les femmes. En chirurgie dermatologique, leur prise en charge fait appel à plusieurs techniques efficaces, permettant au patient d’obtenir une peau plus lisse et homogène.

Ces lésions apparaissent le plus souvent dans les zones soumises aux frottements cutanés ou aux contacts répétés avec les vêtements :

• Le cou et le décolleté : particulièrement sur les côtés, là où les colliers ou cols de chemises frottent.
• Les aisselles : cette zone chaude et humide est souvent irritée par le rasage ou la transpiration.
• Les paupières : les excroissances deviennent gênantes pour l’esthétique du regard.
• L’aine : surtout chez les personnes en surpoids ou sujettes à une sudation importante.
• Sous les seins : majoritairement chez la femme, en raison du contact répété avec les sous-vêtements.

Les causes possibles

L’apparition d’acrochordons n’est pas due au hasard. Leur développement et leur fréquence sont dus à différents facteurs :

• Une prédisposition génétique : certaines personnes développent plus facilement des excroissances cutanées.
• Le vieillissement cutané : la peau devient plus fragile avec l’âge et favorise leur arrivée.
• Les dérèglements hormonaux : notamment lors de la grossesse ou en cas de syndrome métabolique.

Les facteurs favorisants

• Le surpoids et l’obésité : multiplication des zones de frottements cutanés.
• Les frottements répétés : vêtements serrés, bijoux, rasages fréquents.
• L’excès de transpiration : particulièrement dans les plis de peau.
• Le syndrome métabolique et le diabète.

À la Villa des Monts d’Or, le traitement des acrochordons repose sur des méthodes sûres et adaptées à chaque patient. Notre objectif est d’éliminer ces excroissances cutanées, tout en respectant l’intégrité de la peau.

• La cryothérapie : les molluscums pendulum sont détruits par application de froid intense.
• L’électrocoagulation : le praticien effectue une cautérisation contrôlée grâce à un courant électrique localisé.
• Le laser médical : l’élimination de la lésion est ciblée par énergie lumineuse, avec une cicatrisation rapide.
• L’exérèse chirurgicale : il s’agit d’un retrait mécanique à l’aide d’un geste médical précis, indiqué pour les lésions plus volumineuses.

Afin d’obtenir un résultat esthétique optimal, chaque technique est choisie en fonction de la taille, du nombre et de la localisation des molluscums.

Il n’existe pas de méthode infaillible pour empêcher totalement l’apparition des acrochordons, car leur développement dépend de facteurs multiples. Toutefois, certaines habitudes peuvent limiter leur formation ou ralentir leur évolution :

• Maintenir un poids stable pour réduire les frottements cutanés.
• Adopter une bonne hygiène de la peau, notamment au niveau des plis.
• Limiter le port de vêtements trop serrés, favorisant l’irritation.
• Si elles concernent le patient, contrôler certaines pathologies associées, comme le diabète ou le syndrome métabolique.

Ces mesures contribuent à préserver l’équilibre cutané, mais seul un professionnel pourra conseiller une prise en charge adaptée si des excroissances apparaissent.

Le coût d’une ablation d’un acrochordon dépend de la taille, du nombre de lésions et de la technique utilisée. Il varie en général entre 250 et 350 euros. Lors d’une consultation dermatologique dans notre cabinet, le praticien évalue votre cas et peut procéder au retrait dans la foulée si cela est possible.

Pour obtenir un devis personnalisé et envisager la prise en charge la plus adaptée, nous vous conseillons de prendre rendez-vous directement au centre.